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Vers une métaphysique sociale
16 novembre 2012

Les société secrète et la révolution française

   
 
Sociétés secrètes et Révolutions Sociétés secrètes et Révolutions A. Ralph Epperson
Qui a organisé la Révolution Française?


«En dessous de la grande marée de l’histoire humaine, coulent les courants furtifs des sociétés secrètes qui, fréquemment, déterminent dans les profondeurs, les changements qui se manifestent en surface.»
- Arthur Edward Wraite


Benjamin Disraeli, Premier Ministre britannique de 1874 à 1880, confirma l’assertion ci-dessus relative au contrôle exercé par des sociétés secrètes dans les affaires des hommes, quand il écrivit : «Il y a, en Italie, un pouvoir que nous ne mentionnons que très rarement... Je veux parler des sociétés secrètes. Il ne sert à rien de nier, parce qu’il impossible de le cacher, qu’une grande partie de l’Europe – pour ne rien dire des autres pays – est couverte par le réseau de ces sociétés secrètes… Quels sont leurs buts ? Ces groupes ne veulent pas de gouvernements constitutionnels… Ils veulent modifier l’occupation des terres dans le but d’en chasser les actuels propriétaires et d’en finir avec les institutions ecclésiastiques.»

Remarquez que les deux buts des sociétés secrètes, selon Disraeli, sont les mêmes que ceux de ce qu’il est convenu d’appeler le «communisme» : l’abolition de la propriété privée et la fin des «institutions ecclésiastiques», les religions du monde.

Est-il possible que ce qu’on nomme «communisme» soit, en réalité, l’outil des sociétés secrètes? Est-il réaliste de croire que le communisme est contrôlé par des forces hiérarchiquement structurées, situées au-dessus de lui?

La conception actuelle de l’histoire enseigne que le communisme résulte d’une volonté du peuple qui exige des changements dans l’organisation de la société, le plus souvent par le biais d’une action révolutionnaire renversant l’ancien système. Est-il concevable que ces révolutions soient, en réalité, des machinations orchestrées par des sociétés secrètes qui cherchent à communiser le monde après la révolution?

Certains croient ceci : l’instauration d’un régime communiste ne résulte jamais d’une révolte spontanée ni même voulue par des masses exploitées contre leurs dirigeants, c’est exactement le contraire. Il est toujours imposé au peuple par des dirigeants qui cherchent à accroître leur pouvoir. Toute l’agitation du bas est suscitée, orchestrée, financée et contrôlée d’en haut par des hommes du sérail qui se donnent ainsi les moyens et le prétexte de s’octroyer plus de pouvoir – tout en prétendant combattre ou prévenir, en bas, ces activités révolutionnaires des masses.

Le communisme est la façade de quelque chose de plus profond que ce qu’il prétend être. Le communisme ne provient jamais d’une révolte de pauvres mais d’un complot de riches. La Conspiration internationale n’est pas une croisade idéaliste en faveur de l’humble et du pauvre mais une prise de pouvoir maquillée, du riche et de l’arrogant.


QUI SONT LES ILLUMINÉS?

L’histoire du communisme moderne commence avec une société secrète : l’ordre des Illuminés de Bavière ou Illuminati. C’est à propos de cette organisation, qu’en 1953, le Rapport de la Commission d’enquête du Sénat de Californie mentionnait : «Ce que l’on appelle le communisme moderne est apparemment la même conspiration hypocrite mondiale visant à détruire la civilisation, fondée par les Illuminati, et qui a grandi ici dans nos colonies, pendant la période critique qui a précédé l’adoption de notre constitution.»

Un autre historien, Oswald Spengler, est allé plus loin. Il a fait le lien entre le communisme et les intérêts financiers internationaux. Il a écrit : «Il n’y a pas de mouvement prolétaire, pas même le communisme, qui n’ait été impliqué dans les intérêts financiers, qui n’ait suivi les directions indiquées par l’argent, qui n’ait pas dû sa réussite à l’argent – et tout ceci sans même que les idéalistes, parmi les leaders, eussent le moindre soupçon quant à cet état de chose.»

Selon Spengler, même les chefs de file du communisme ne sont pas au courant des agissements secrets au sein de leur propre mouvement. Est-il possible que Gus Hall et Angela Davis, tous deux candidats, en 1980, aux postes de président et vice-président des États-Unis, et qui s’opposaient aux «grandes banques et aux monopoles corporatistes qui contrôlent l’économie» aient été, en réalité, utilisés par ces mêmes organisations qu’ils dénonçaient ouvertement? Se peut-il que les banques et les corporations non seulement acceptent mais soutiennent le Parti Communiste dans le seul but que celui-ci s’oppose à elles?

Le Docteur Bella Dodd, membre du Comité National du Parti Communiste des État-Unis, a apparemment déterminé qu’il existe bel et bien un lien entre les riches capitalistes et le Parti. Elle remarqua que chaque fois que le Comité National du Parti n’était pas en mesure de prendre une décision, l’un de ses membres se rendait à la Waldorf Tower, à New-York City, pour y rencontrer un personnage bien précis, identifié plus tard comme Arthur Goldsmith. Chaque fois que Goldsmith prenait une décision, celle-ci était ensuite entérinée par le Parti Communiste à Moscou. Mais ce qui frappa le plus le Dr Dodd, c’est que Goldsmith était non seulement membre du parti Communiste, mais aussi un richissime capitaliste américain.

Ainsi, si les commentateurs cités plus haut ont raison quand ils accusent le communisme d’être une façade pour les sociétés secrètes, y compris celle des Illuminati, cela conduit le chercheur, partisan de la Conception Conspirationiste de l’Histoire, à étudier les origines et l’histoire de cette organisation.


LES ORIGINES DE LA CONSPIRATION

L’organisation des Illuminati a été fondée le 1er mai 1776 par Adam Weishaupt, prêtre jésuite et professeur de Droit canon à l’Université d’Ingolstadt, en Bavière. Il est avéré que le Professeur Weishaupt était en relation avec des sociétés secrètes avant qu’il fonde l’ordre des Illuminati. La date de fondation, le 1er mai, est toujours célébrée par les Communistes du monde entier, même si les puristes prétendent que ce 1er mai est célébré pour commémorer le début de la Révolution russe de 1905. Mais cela ne change rien au fait que le 1er mai 1905 coïncide avec le jour anniversaire de la fondation de l’ordre des Illuminati, le 1er mai 1776.

L’organisation de Weishaupt s’est rapidement étendue parmi les intellectuels de son université. En fait, tous les professeurs, sauf deux, sont devenus membres de cette organisation dans les toutes premières années de son existence.

La philosophie de base proposée aux futurs membres Illuminati était une inversion de la philosophie traditionnelle enseignée par l’Église et le système éducatif. Cela a été résumé par Weishaupt lui-même en ces termes : «L’homme n’est pas mauvais mais il est rendu tel par une morale arbitraire. Il est mauvais parce que la religion, l’État et les mauvais exemples le pervertissent. Quand la raison deviendra enfin la religion des hommes, le problème sera résolu.»

Il y a des raisons de penser que le mépris de Weishaupt pour la religion commença le 21 juillet 1773 lorsque le Pape, Clément XIV, «annula et fit disparaître à jamais l’ordre des Jésuites.» L’acte du Pape faisait suite à une pression exercée par la France, l’Espagne et le Portugal qui, séparément, étaient parvenus à la conclusion que les Jésuites s’ingéraient dans les affaires de l’État et étaient, dès lors, des ennemis du gouvernement. Le roi Joseph du Portugal, notamment, «s’empressa de signer un décret aux termes duquel les Jésuites étaient dénoncés comme "traîtres, rebelles et ennemis du royaume…"» Alors, les trois nations présentèrent « une requête catégorique pour que le Pape supprime l’ordre des Jésuites partout dans le monde.» Le Pape accepta et bannit l’ordre.

Weishaupt, prêtre jésuite, a certainement dû être affecté par la décision papale, probablement au point de vouloir monter une organisation suffisamment puissante pour parvenir un jour à détruire l’Église catholique elle-même.

La décision du pape Clément fut néanmoins d’une portée limitée puisque le pape Pie VII, en août 1814, réintégra les Jésuites dans tous leurs anciens droits et privilèges. La réintégration de Pie VII ne passa pas inaperçue aux États-Unis, comme l’écrivit l’ex-Président John Adams à son successeur, Thomas Jefferson : «Je n’aime pas la réapparition des Jésuites. S’il y a jamais eu sur terre une corporation qui méritât la damnation éternelle, c’est bien cette Société…» Jefferson répondit : «Moi aussi, je désapprouve la restauration de l’ordre des Jésuites, car elle représente un recul de la lumière dans les ténèbres.»

Les Jésuites ont encore, de nos jours, des problèmes avec l’Église comme ils en avaient durant les premières années de 1700. Le 28 février 1982, le pape Jean-Paul II dit aux Jésuites «de se tenir à l’écart de la politique et de faire honneur à la tradition catholique romaine.»


LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS

Toute action, qu’elle soit morale ou immorale, devient acceptable pour un Illuminati dès lors qu’elle sert les buts de l’Organisation. Meurtres, guerres, pillages, tout devient un comportement acceptable pour celui qui croit en la «nouvelle religion athée».

Un autre obstacle majeur au progrès humain, selon Weishaupt, est le nationalisme. Il l’exprime ainsi : «Avec la naissance des nations et des peuples, le monde cessa d’être une grande famille... Le nationalisme prit la place de l’amour humain...» Weishaupt n’était pas anarchiste mais il pensait qu’il était nécessaire de supprimer les gouvernements nationaux au profit d’un gouvernement mondial. Cette instance serait à son tour gouvernée par les Illuminati : «Les disciples [des Illuminati] sont convaincus que l’Ordre dirigera le monde. Chaque membre devient alors un dirigeant.» Le but ultime des Illuminati, et de tous leurs successeurs, est donc clair : c’est le pouvoir, le pouvoir de gouvernement sur tous les peuples du monde.

Si Weishaupt projette de subvertir la vie des hommes dans le sens que souhaitent ses seuls partisans, il est impératif que ses ambitions restent secrètes. Il a écrit: «La grande puissance de notre Ordre réside dans sa dissimulation : ne le faites jamais apparaître en aucun lieu sous son vrai nom, mais toujours caché derrière un autre nom et une autre activité.»

Sous l’égide de la clandestinité, l’ordre grandit rapidement. Néanmoins, comme ce fut le cas pour toutes les organisations secrètes contrôlant de soi-disant organisations communistes, il n’attira pas, ni ne chercha à attirer «les masses opprimées» ou l’humble travailleur-paysan pour la défense desquels il était censé avoir été créé. Il recrutait, dans la haute société, les représentants de la classe sociale située immédiatement au-dessous des détenteurs du pouvoir. Une liste partielle des membres prouve la véracité de ce fait. On y trouve : marquis, baron, avocat, abbé, comte, magistrat, prince, commandant, professeur, colonel, prêtre et duc.

Tels étaient les titres et fonctions des personnes qui pouvaient, sans crainte d’être inquiétées, se rencontrer en secret pour conspirer contre le gouvernement, l’armée, l’Église et les institutions. Il s’agissait de gens qui n’avaient pas le pouvoir de contrôler totalement leurs champs d’action respectifs mais qui voyaient dans l’Ordre des Illuminati un moyen d’accéder à un pouvoir individuel.

Quand les membres se rencontraient ou quand ils correspondaient, ils utilisaient des pseudonymes pour garder secrète leur véritable identité. Weishaupt se faisait appeler Spartacus.

Quel était le but des conspirateurs ? Nesta Webster, un chercheur de première importance pour ce qui concerne les Illuminati, a résumé ainsi leurs finalités :

1. abolition de tout gouvernement organisé
2. abolition de la propriété privée
3. abolition de l’héritage
4. abolition du nationalisme
5. abolition de la famille
6. abolition de la religion


EXPANSION DES ILLUMINATI EN EUROPE

En 1777, Weishaupt est admis dans la loge maçonnique Théodore du Bon Conseil, à Munich. Il ne rejoint pas la franc-maçonnerie pour simplement participer aux travaux, mais pour l’infiltrer et la contrôler totalement.

De fait, les Francs-Maçons tinrent un congrès international à Wilhemsbad, en juillet 1782 et «l’Illuminisme leur fut injecté en endoctrinant les leaders du mouvement…» Cependant, le secret des Illuminati fut rapidement découvert lorsque, en 1783, quatre professeurs de la Marianen Academy «furent convoqués devant une commission d’enquête et questionnés au sujet… des Illuminati.» Le gouvernement de Bavière découvre ainsi la philosophie et les buts des Illuminati et, qui plus est, son souhait de renverser le gouvernement. Au terme de plusieurs audiences, le gouvernement prononce l’abolition de l’Ordre. Mais la mise au jour de l’organisation ne fut peut-être qu’une grâce déguisée : pour se soustraire à la persécution de l’État bavarois, les Illuminati s’enfuirent dans toute l’Europe et en Amérique où ils purent ainsi établir de nouvelles sociétés secrètes.
Le gouvernement de Bavière tenta bien de contrer cette expansion en avertissant les autres pays d’Europe des véritables buts des Illuminati, mais les souverains européens refusèrent de l’écouter. Cette attitude hantera plus tard ces mêmes gouvernants. Comme l’a observé Nesta Webster : «L’extravagance des propos exposés les rendait non crédibles et les souverains européens, refusant de prendre l’Illuminisme au sérieux, l’ont ignoré, le considérant comme une chimère.»

Le fait que les gouvernements européens de l’époque n’accordèrent pas de crédit aux buts des Illuminati est un problème que l’on voit réapparaître dans le monde entier. Il est difficile pour tout un chacun de croire qu’il peut exister un complot aussi énorme et bien organisé et que le dessein qu’il envisage pour le monde soit bien réel. Cette incrédulité du public est ce qui nourrit le succès des conspirateurs et les pousse à planifier ces évènements de façon à ce que la réalité devienne trop incroyable et absurde pour que quiconque puisse admettre qu’elle est créée intentionnellement. Le révolutionnaire français Georges Danton laissa transparaître cette intention par ces mots : «De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace !»

L’un des pays vers lequel s’enfuirent les Illuminati fut l’Amérique. Il y formèrent leur premier chapitre, en Virginie, en 1786, suivi de quatorze autres dans différentes villes. Ils organisèrent la Callo-Italian Society et, lorsque débuta la Révolution américaine, ils commencèrent à se désigner eux-mêmes sous le nom de Jacobins.

Une grande partie de ce que l’on connaît aujourd’hui des Illuminati provient d’un ouvrage rédigé en 1798 par John Robinson, professeur de Philosophie Naturelle à l’Université d’Edinburgh, en Écosse. Il intitula son livre : Les Preuves d’une Conspiration contre toutes les Religions et Gouvernements de l’Europe Menée lors des Rencontres Secrètes des Francs-Maçons, des Illuminati et des Sociétés de Lecture. Le professeur Robinson, Franc-Maçon lui-même, avait été invité à rejoindre les Illuminati, mais il lui sembla bon de mener, au préalable, une enquête sur l’ordre. Robinson parvint à la conclusion que l’association avait été créée «dans le seul but de déraciner toutes les institutions religieuses et de renverser tous les gouvernements d’Europe existants.»


LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

L’explication classique de la Révolution française est celle d’un peuple qui, las de subir l’oppression du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, se souleva en opposition à la monarchie et commença par prendre d’assaut la prison de la Bastille. Cet événement, selon les archives historiques officielles, marque le début de la Révolution qui atteint son apogée avec le remplacement de la monarchie par la soi-disant «République Française».

Les Français commémorent le début leur «révolution» en faisant du jour de la prise de la Bastille, le 14 juillet, un jour férié. Ceci renforce d’autant plus la thèse selon laquelle le peuple français s’est réellement révolté et a renversé le roi de France.

Pourtant, ceux qui ont étudié la Révolution en profondeur ont découvert le véritable motif de la prise de la Bastille. Comme l’explique Nesta Webster, «un plan d’attaque de la Bastille avait déjà été élaboré, il ne restait plus qu’à mettre le peuple en marche.» Le plan consistait à prendre la Bastille d’assaut, non pour libérer les centaines de «prisonniers politiques opprimés» supposés y être détenus, mais pour s’emparer des armes indispensables au lancement de la Révolution. Cela a été confirmé par le fait que lorsque la foule atteignit la Bastille, elle ne comptait que sept prisonniers : quatre faussaires, deux aliénés, et le Comte de Solages incarcéré à la demande de sa famille pour «crimes monstrueux contre l’humanité.» En fait, «les obscures tours humides étaient tombées en complète désuétude ; depuis le premier ministère Necker, en 1776, personne n’y avait été emprisonné.»

La seconde présomption infondée quant aux causes de la Révolution française, est que le soulèvement est l’œuvre des masses populaires françaises. Cette conception selon laquelle un grand nombre de Français auraient soutenu la Révolution est erronée car, en réalité, «sur les 800 000 habitants de Paris, environ un millier seulement a pris part au siège de la Bastille…» Et encore, ceux qui participèrent directement à la prise de la Bastille furent, en réalité, payés par ceux qui dirigeaient toute l’opération.

Que des brigands du Sud de la France furent délibérément dirigés vers Paris en 1789, employés et payés par les meneurs de la Révolution, est un fait confirmé par des autorités trop nombreuses pour les citer ; et le fait supplémentaire que les conspirateurs jugèrent nécessaire une telle mesure revêt une immense signification, car il montre qu’à leurs yeux, on ne pouvait pas compter sur le peuple de Paris pour conduire une révolution. En d’autres termes, le recours à ces mercenaires réfute de façon décisive la thèse selon laquelle la Révolution fut un soulèvement irrépressible du peuple. De plus, il n’y eut pas que des Français à être employés par les dirigeants de la Révolution «une bande de brigands hétéroclites, assoiffés de violence, constituée non seulement de Marseillais (ces hommes du Sud précédemment cités) et d’Italiens, mais aussi d’Allemands…»

Le docteur Rigby était en bonne place pour témoigner sur la réalité du siège de la Bastille, puisqu’il était en voyage à Paris à cette époque précise. Les lettres qu’il écrivit à sa femme pendant ces journées, offrent un aperçu intéressant de ce qui s’est effectivement passé. Nesta Webster, dans son livre La Révolution Française, commente la correspondance du docteur Rigby : «Le siège de la Bastille causa si peu de problèmes dans Paris que le docteur Rigby, ignorant que quelque chose d’inhabituel se passait, s’en alla en début d’après-midi visiter les jardins de Monceaux.»

Un autre observateur de la Révolution française, Lord Acton, confirma qu’il y avait une main invisible qui œuvrait à fomenter la révolution : «Ce qu’il y a d’affligeant dans la Révolution française n’est pas le tumulte mais le dessein. À travers tout le feu et la fumée, on perçoit l’évidence d’une machination organisée. Les dirigeants restent soigneusement cachés et masqués ; mais il n’y a aucun doute quant à leur implication dans l’affaire.»

Le plan des conspirateurs était simple : créer des doléances «populaires» afin de les exploiter pour leur compte. Ils créèrent cinq griefs spécifiques propres à en faire tenir pour responsable le Roi lui-même. Ils escomptaient que des conditions de survie difficiles suffiraient à pousser suffisamment de gens à se joindre à ceux qui étaient déjà soudoyés. Ainsi, la révolution semblerait véritablement populaire. Les comploteurs pourraient ensuite contrôler les évènements et les amener aux résultats qu’ils désiraient.

Le premier grief, monté de toutes pièces, fut la pénurie de céréales. Selon Webster : «Montjoie affirme que des agents à la solde du Duc d’Orléans achetèrent délibérément toutes les céréales ; ils en exportèrent une partie et dissimulèrent l’autre afin de pousser le peuple à la révolte.» Ainsi, le Duc d’Orléans, membre des Illuminati, acheta-t-il une importante quantité de grains pour pousser la population à porter ses doléances au Roi qu’elle avait été amenée à tenir pour responsable de la disette. C’était, bien évidemment, les Illuminati qui avaient propagé la rumeur selon laquelle le Roi avait intentionnellement provoqué la pénurie.

La seconde des récriminations manigancées est l’énorme dette contractée par le gouvernement dans le seul but d’imposer la population afin de la payer. La dette nationale a été estimée à 800 millions de dollars actuels. Cet argent avait été emprunté par le gouvernement français pour soutenir les États-Unis lors de la Révolution américaine de 1776. On a estimé que les deux tiers de la dette française étaient dus à ces emprunts.

La troisième récrimination provoquée était que la population française souffrait de la faim. Le Docteur Rigby mentionne : «Nous avons vu peu de personnes, dans les basses couches de la population, exprimant de la colère, désœuvrées et miséreuses.»

Nesta Webster expliquera plus tard : «Le Docteur Rigby continue dans le même registre de l’admiration – une admiration qu’on pourrait attribuer a un manque de discernement si elle n’avait pourtant disparu brusquement lorsqu’il pénétra en Allemagne. Il trouve là "un pays à l’égard duquel la Nature a été aussi généreuse qu’envers la France, car son sol est fertile, mais où cependant les habitants vivent sous l’oppression du gouvernement." À Cologne, il estime que "la tyrannie et l’oppression ont trouvé leur demeure."»

La quatrième récrimination majeure, créée par les Illuminati et leurs complices au sein du gouvernement, fut l’inflation massive qui a ruiné les classes laborieuses. 35 millions d’assignats ont été émis sur une courte période et cela a été, en partie, la cause des pénuries alimentaires. La réponse du gouvernement a été d’imposer le rationnement ce qui a accru la colère de la population.

La cinquième entorse à la vérité est la prétendue « oppression » du règne de Louis XVI. La vérité est que la France était le plus prospère de tous les pays européens avant la Révolution. La France possédait la moitié de la monnaie en circulation dans toute l’Europe et, durant la période de 1720 à 1780, le commerce extérieur a été multiplié par quatre. La moitié des richesses de la France était entre les mains de la bourgeoisie et les « serfs » possédaient plus de terre que qui que ce soit d’autre. Le Roi avait aboli la corvée et banni le recours à la torture dans les interrogatoires. De plus, le Roi avait fondé des hôpitaux, créé des écoles, réformé les lois, creusé des canaux, drainés les marécages pour accroître la surface de terre cultivable et avait construit de nombreux ponts afin de faciliter la circulation des biens à l’intérieur du pays.

Ainsi, à travers la première des «révolutions», on peut voir l’exemple type de la Conspiration à l’œuvre. Le bienveillant roi encourageait la montée de la petite bourgeoisie en favorisant l’avènement d’une société plus juste et plus prospère. Cette situation était intolérable pour ceux qui se situaient dans la couche immédiatement en dessous de la classe dirigeante, tandis que la petite bourgeoisie montante commençait à assumer elle-même le pouvoir. Les conspirateurs tentèrent d’éliminer non seulement le Roi et la classe au pouvoir mais la petite bourgeoisie également.

L’ennemi de la Conspiration est toujours la petite bourgeoisie et, dans les autres révolutions qui seront étudiées dans ce livre, nous montrerons que la Conspiration fomente toujours ces « révolutions » programmées dans ce seul but.

Ainsi la Révolution française fut une falsification et une mystification. Le peuple a été manipulé pour des raisons qui n’ont jamais été portées à sa connaissance.


LA FRANC-MAÇONNERIE

La main invisible qui a entièrement dirigé la Révolution française était celle des Illuminati, qui n’avaient que treize années d’existence mais suffisamment de puissance pour déclencher une révolution dans l’un des plus grands pays du monde.

Mais les membres des Illuminati avait dressé les plans de la Révolution plusieurs années auparavant, et avaient infiltré un autre groupe secret, celui des Francs-Maçons : «La révolution-éclair de la France a été préparée dans les décennies précédant 1789 par le développement de la Fraternité franc-maçonnique.»

La Franc-Maçonnerie est arrivée en France en 1725 mais, en 1772, l’organisation s’était scindée en deux groupes dont l’un fut connu sous le nom de Loge Franc-Maçonnique du Grand Orient. Le premier Grand Maître de la Loge était le Duc d’Orléans, également membre des Illuminati.

La Loge du Grand Orient s’étendit rapidement dans tout le pays si bien qu’en 1789, il y avait 600 loges dans toute la France contre seulement 104 en 1772. Les membres du Grand Orient étaient aussi actifs au sein du gouvernement puisque sur les 605 parlementaires des États Généraux, 447 en étaient membres.

Le plan des Illuminati était d’infiltrer la confrérie maçonnique, de la transformer en une branche de leur Ordre, puis de se servir de son secret comme moyen pour renverser la monarchie. Le nouveau chef du gouvernement serait le Duc d’Orléans. La stratégie fonctionna pendant un temps, mais le Duc d’Orléans fut finalement condamné à la peine capitale pour trahison envers le gouvernement français et mourut sur la guillotine.
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